MEDECINS D'AFRIQUE
ONG Internationale des Médecins et Acteurs de Santé pour la Promotion des Soins de Santé Primaires
Afrique centrale


Vos compétences sont les atouts de l'Afrique pour son développement socio-sanitaire.
Les questions de santé se dressent avec plus d'acuité encore en Afrique. Les compétences existent à travers le réseau de médecins, pharmaciens, tradipraticiens et scientifiques africains. Il ne tient qu'à nous tous de les fédérer pour les mettre au service du développement socio-sanitaire.




MÉDECINS D'AFRIQUE - COORDINATION Afrique centrale

Centrafrique : Retraite annuelle de l’équipe cadre de MDA
03.02.2018
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Comme il est de coutume chaque fin d’année, l’équipe MDA RCA a réalisé une réunion de travail afin de faire le bilan de l’année écoulée. Cette retraite a réuni toute l’équipe de coordination et terrain et quelques membres, en prélude du rapport 2017, pour étudier les points suivants : situation financière et logistique 2017, situation des projets (Stratégie de mobilisation des projets, bilan de mobilisation des projets), forces, faiblesses et opportunités de la mission MDA RCA.

La méthodologie utilisée consistait au choix des thèmes à développer par les participants, à la présentation de la situation par les responsables de chaque département, aux échanges, discussions et recherches des actions correctives.

Au terme de cette retraite, l’équipe cadre de MDA Centrafrique a pu faire le point sur ses faiblesses et les actions correctives à apporter. Elle a pu également se rassurer sur ses atouts, lui permettant d’avoir un bon un niveau de performance dans les actions ce qui pourrait favoriser une bonne mobilisation des fonds en faveur des bénéficiaires. Parmi ces atouts, notons une bonne maîtrise du contexte humanitaire ses enjeux en termes de financements locaux ; une expérience avérée en Nutrition, Santé et Protection/SGBV et Santé mentale ; l’exploration des zones délaissées avec des gaps non couverts ; la mise en oeuvre des projets pilotes de la RESASCO et Alphabétisation sanitaires des mamans.

D’autre part, pour 2018, MDA Centrafrique souhaite redynamiser la vie associative (réunions des volontaires, renforcement des capacités et autres activités associatives), compte continuer à être présent dans les clusters et à mener des projets avec le soutien des partenaires techniques et financiers en RCA et au-delà afin de poursuivre sa mission d’appui au développement socio-sanitaire en Afrique.
RD Congo : un aperçu du volet WASH du Projet pilote inter sectoriel Nutrition / WASH dans la zone de santé de Bunyakiri (Sud Kivu, RD Congo)
24.01.2018
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Le Projet pilote inter sectoriel Nutrition / WASH dans la Province du Sud Kivu, mené dans la zone de santé de Bunyakiri par Médecins d’Afrique grâce à un financement de l’UNICEF, a été lancé le 3 Juin 2016. Son objectif était de contribuer à l’amélioration de l’état nutritionnel de 9 500 enfants de moins de 2 ans et de 10 000 femmes enceintes et allaitantes dans la zone de santé de Bunyakiri, territoire de Kaléhe (Sud-Kivu) d’ici à Août 2017. Il doit toucher plus de 26 000 ménages de Bunyakiri, répartis dans 13 aires de santé (Bitale, Bitobolo, Bunyakiri, Chinganda, Fumya, Hombo Sud, Irangi, Lwana, Maibano, Makuta, Mingazi, Mushunguti et Tshigoma)

Depuis le début du projet il y a un an, de nombreuses activités ont été menées, à la fois sur le volet nutrition et sur le volet WASH du projet. Pour ce deuxième volet, mentionnons que 43 sources ont été captées, avec installation de bornes fontaines et qu’une grande adduction d’eau a été réalisée à Chinganda, ainsi qu’une mini adduction dans le village Bwengeya par raccordement à l’adduction de Chinganda, avec installation de 2 bornes fontaines.

L’accès à l’eau potable permet d’améliorer l’hygiène, la qualité de l’alimentation et de prévenir les maladies hydriques. Merci à l’UNICEF qui a financé ce projet !
Cameroun - Formation sur les maladies tropicales négligées à Yaoundé (Ekié Saint Charles)
21.01.2017
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Les maladies tropicales négligées sont des maladies transmissibles qui sévissent dans les pays du Sud. Elles touchent environ un milliard de personnes dans le monde et mettent en péril la santé de plusieurs millions d’autres.

Quelles sont ces maladies ? L’OMS met actuellement l’accent sur 17 maladies tropicales négligées ou groupes de maladies endémiques :
- maladies virales : Dengue, Rage
- maladies bactériennes : Trachome, Ulcère de Buruli, tréponématoses endémiques (pian), Lèpre
- maladies parasitaires : Maladie de Chagas (trypanosomiase américaine), Trypanosomiase humaine africaine (maladie du sommeil), Leishmanioses, Cysticercose, Dracunculose (ver de Guinée), Echinococcose (hydatidose), Trématodoses d’origine alimentaire, Filariose lymphatique (éléphantiasis), Onchocercose (cécité des rivières), Schistosomiase (bilharziose), Géohelminthiases (helminthiases transmises par le sol).
La plupart sont des maladies parasitaires dues à des protozoaires ou des helminthes. Certaines sont transmises par les animaux hôtes, d’autres par des vecteurs tels que les moustiques. D’autres, comme la dracunculose, sont transmises par la contamination de l’eau, alors que les géohelminthiases sont transmises par les sols contaminés par les œufs ou les larves de parasites.
En 2010, l’OMS a publié un premier rapport sur les maladies tropicales négligées intitulé « Agir pour réduire l’impact mondial des maladies négligées». Le deuxième rapport intitulé «Continuer à agir pour réduire l’impact mondial des maladies tropicales négligées» a paru en 2013. Il a fait suite à «Agir plus vite pour réduire l’impact mondial des maladies tropicales négligées : feuille de route pour la mise en oeuvre» paru en 2012. Le troisième rapport intitulé "Investir pour réduire l’impact mondial des maladies tropicales négligées» a paru en février 2015. Il défend la nécessité d’investir davantage et présente une série d’interventions essentielles pour combattre les maladies tropicales négligées.
Médecins d’Afrique Cameroun vous propose d’en apprendre davantage sur ces maladies, leur prévention et leur traitement. A cet effet, une formation va être organisée dans la base MDA Cameroun à Ekie Saint Charles du 3 au 4 février 2017.

Pour plus d’informations, contacter MDA Cameroun :
Mail : mda-cameroun@medecins-afrique.org
Tél : (237) 679105076
Congo - Evolution des Mutuelles de santé au Congo-Brazzaville à travers Médecins d’Afrique : témoignage de M. Franck Babindamana, de MDA Congo
17.09.2015
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Médecins d’Afrique (MDA) dispose d’une stratégie d’appui à la mise en place d’une mutuelle de santé. Cette stratégie est en synergie avec l’initiative du Bureau International de Travail (BIT) et l’Union Africaine (UA) qui encouragent la mutualisation des risques financiers liés aux soins de santé dans le secteur informel.

Dans le cadre de la mise en œuvre de cette stratégie afin de permettre aux communautés bénéficiaires d’accéder financièrement aux soins de santé primaire, le programme Urgences-VIH, Autres Endémie et Protection de Médecins d’Afrique en République du Congo procède à une création de mutuelles de santé à travers des projets et aussi à la communication de proximité auprès de mutuelles sociales existantes afin de les aider à bien réfléchir à leur fonctionnement en tant que mutuelle de santé et de les appuyer pour insérer un volet santé bien pensé dans leur paquet d’activités.

Cette année, MDA-Congo a mis en place quatre (4) mutuelles de santé dont une (1) à Pointe Noire dans le quartier Km4 et trois (3) à Brazzaville dans les quartiers Mikalou-Madzouna et Moukondo. En outre deux (2) mutuelles de santé en cours du processus de mise en place dans le quartier Kombé à Brazzaville et au centre-ville. La particularité de ces mutuelles est que ce sont des mutuelles de santé de type communautaire et autonome. Nous appuyons leur mise en place et leur apportons un appui technique et l’accompagnement nécessaire pour bien débuter.
Centrafrique - Renforcement des capacités des prestataires de soin dans le cadre du projet de l’UA de prévention et de lutte contre les violences sexuelles en Centrafrique
28.07.2015
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Un atelier de renforcement des capacités des prestataires des soins de santé des formations sanitaires enrôlées sur la prise en charge médicale des victimes des violences sexuelles et basées sur le genre a été organisé du 5 au 6 juin 2015 à Bangui par une équipe des facilitateurs composés des médecins de Médecins d’Afrique. Son objectif était de renforcer les capacités des prestataires des soins de santé dans la prise en charge médicale des victimes des violences sexuelles et basées sur le genre.

Les objectifs spécifiques étaient :
1. Formation des prestataires des soins dans la prise en charge des VVS dans et au-delà des 72 heures suivant le viol,
2. Formation sur le circuit de référencement des cas des victimes des violences sexuelles,
3. Formation sur la rédaction d’un certificat médical,
4. Rappel sur l’utilisation des outils de prise en charge, reporting et archivage des données dans le cadre du projet.

A l’issue de l’atelier, 18 prestataires des soins dont 7 médecins, un technicien supérieur de santé, 6 sages-femmes, deux infirmières et deux psychologues sont formés sur la prise en charge des victimes des violences sexuelles dans et au-delà des 72 heures suivant le viol. Ils sont à mesure d’identifier systématiquement les différentes pathologies associées au viol et leur prise en charge, ils connaissent le circuit de référencement des victimes des violences sexuelles, ils connaissent les éléments essentiels pour établir un certificat médical et enfin ils utilisent tous les outils de prise en charge, reporting et archivage des données dans le cadre du présent projet.

Afin d’atteindre les objectifs de la mission, la méthodologie suivante a été suivie :
· Evaluation des participants à l’aide d’un pré-test et post-test sur les différents modules de formation. Pour le pré-test, la moyenne des points obtenus était 10.5/20. Au post-test, l’auditoire a obtenu une moyenne de 14.6/20.
· Exposés sur les différents modules de formation : généralités sur les VS, la PEC médicale dans les 72 heures et au delà de 72 heures des VVS, l’établissement d’un certificat médical, le circuit de référence et contre référence dans le réseau des prestataires formé, l’utilisation des outils de prise en charge, reporting et archivage des données
· Les recommandations suivantes ont été formulées : mise à disposition des outils amendés aux différentes structures appuyées, refaire une formation même pour les autres structures non appuyées par MDA et UA, harmoniser le certificat médical avec ce qui est existe au niveau des FOSA étatiques en termes d’apport.
RD Congo - Lancement de l’enquête PBF dans le Bandundu : les équipes sont parties !
20.07.2015
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Le 19 juillet 2015 marque le lancement officiel de l’enquête de base pour le financement basé sur la performance dans la province de Bandundu. Après la formation des enquêteurs pour cette province et une enquête test pour vérifier l’habileté des enquêteurs et superviseurs à utiliser les outils de l’enquête (tablettes et questionnaires), l’enquête concernant l’utilisation des services de santé débute auprès des foyers et des formations sanitaires. Au total 8 équipes dont 4 équipes "ménages" et 4 équipes "FOSA" vont collecter les données dans cette province.

L’équipe cadre de l’enquête, qui comprend des experts de Médecins d’Afrique et de la Banque Mondiale, a bien insisté auprès de tous sur l’importance d’une rigueur sans faille dans le travail et le respect du protocole d’enquête, afin que les résultats donnent une image la plus représentative possible de l’utilisation des services de santé, notamment ceux qui concernent les mères et les enfants.

Siffrein Kouetolo, data manager de l’enquête
RD Congo - Sensibilisation et Mobilisation sur les techniques de lavage des mains dans la commune de Kisenso en RDC
08.05.2015
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Une sensibilisation sur les bonnes pratiques de lavage des mains a été organisée ce mercredi 29 avril 2015, à l’école primaire MATUNDU BOTA dans l’aire de santé AMBA se trouvant dans la commune de Kisenso, ville de Kinshasa. Cette activité a été mise en œuvre dans le cadre de projet de Redynamisation de Santé Scolaire RESASCO de Médecins d’Afrique, en vue de sensibiliser et mobiliser les écoliers de la 1ière à la 6ème année primaire, couvrant une tranche d’âge de 6 à 12 ans ainsi que les enseignants de ces classes.

Le but de cette activité était de transmettre à la cible les techniques et les informations nécessaires susceptible de les aider à adopter des bonnes pratiques relatives au lavage des mains.

Après une brève présentation sur les techniques de lavage des mains par l’administratrice santé Dr Stella VANGU accompagné d’une équipe de 5 volontaires, la séance s’est poursuivie par une série de questions-réponses en rapport avec le thème du jour.

La journée s’est clôturée par une démonstration de bonne pratique de lavage des mains par les écoliers. L’auditoire a clairement manifesté son intérêt à travers sa participation effective. A l’issue de cette journée de sensibilisation :
- 71 écoliers et 6 enseignants sont sensibilisés et mobilisés.
- les techniques de lavage des mains ont été transmises
- l’implication de la cible a été effective

Auteur : Ngabu Chumbu Chudha,
Secrétaire en communication
Congo Brazzaville - Sécurité alimentaire dans le District de Hinda (Kouilou)
05.05.2015
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Le Projet Intégré de Hinda (PIH), initié par la société pétrolière ENI Congo, comprend 4 composantes qui sont : (i) Santé, (ii) Eau/Environnement, (iii) Education et (iv) Agriculture. Dans le cadre du PIH il a été prévu une activité transversale qui est l’animation sociale. Fort de son expérience en ingénierie sociale, Médecins d’Afrique Congo a été sélectionné par ENI Congo pour mettre en oeuvre l’animation sociale dans le cadre de la composante Agricole. Cette composante est sensée contribuer au renforcement de la sécurité alimentaire dans le district de Hinda (le taux de malnutrition chronique dans le département du Kouilou est de 10,3%) ainsi que l’amélioration des conditions de vie des populations à travers la rentabilité de la production agricole.

L’Approche Champs Ecoles Paysans a été retenue comme principe de renforcement des capacités des porteurs et promoteurs de projets agricoles et des acteurs institutionnels du système national de vulgarisation des techniques agricoles. Les techniques des CEP sont enseignées dans les champs de démonstration par les vulgarisateurs, afin de permettre aux paysans organisés en comité de gestion de comparer les techniques innovantes avec les pratiques paysannes. Cette comparaison est sensée faciliter une meilleure appropriation des techniques innovantes auprès des paysans. La démarche des champs écoles paysans recommande la mise en place des relais locaux (animateurs et facilitateurs) au niveau de chaque champ école paysan pour accompagner les CEPs dans ce processus.

Résultats :
- 2 ateliers de formation des facilitateurs ruraux ont été organisés ;
- 14 champs écoles paysans ont été mis en place : 4 pour le maïs, 8 pour le manioc, 2 pour le maraîchage
- 4 poulaillers écoles et 2 bergeries écoles ont été mis en place

La technique Champs écoles paysans est une innovation au niveau du Congo. Pour qu’elle fonctionne, l’implication communautaire est nécessaire. On ne peut impliquer dans une approche pérenne que des bénéficiaires actifs. Le projet a donc veillé en 2014 à s’appuyer sur les bénéficiaires les plus motivés et cette stratégie sera poursuivie en 2015.
RCA - L’UNION AFRICAINE S’ENGAGE POUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITES DES ONG CENTRAFRICAINES
19.04.2015
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L’Union Africaine veut apporter sa contribution au relèvement de la République Centrafricaine et cela passe entre autres par une mobilisation de la société civile et donc en premier lieu par les ONG. Dans le cadre du projet de prise en charge des victimes des violences sexuelles qu’elle a lancé en RCA, Médecins d’Afrique, chargé de la mise en œuvre du projet avait déjà organisé le 28 janvier 2015 une première rencontre au siège de l’UA à Bangui pour échanger avec une trentaine de responsables d’ONG. Cette rencontre très fructueuse a été l’occasion de connaître les ONG nationales et de discuter des grandes orientations dans le renforcement des capacités. Il avait donc été décidé de réaliser un audit institutionnel de ces ONG via une matrice de collecte de données avec la pleine participation des ONG elles-mêmes. Après avoir constitué une base de données des associations, l’atelier de l’audit institutionnel des ONG centrafricaines de santé et connexe (Nutrition / Alimentation / Sécurité alimentaire, Survie et Protection, Eau / Hygiène / Assainissement, Education et développement) a été réalisé le lundi 6 avril 2015 de 9 h à 13 h dans la grande salle de réunion du Stade 20 000 places à Bangui.

Les 200 ONG locales invitées ont toutes répondu présentes à l’appel de Médecins d’Afrique. Pour ne pas multiplier les participants, seuls les présidents d’association étaient invités, pour leur connaissance de leur association et de ses missions. Après avoir présenté les résultats de la première concertation et les enjeux de l’audit institutionnel, les documents à remplir pour l’audit ont été distribués et toutes les questions ont été expliquées aux participants pour une meilleure collecte de données. Outre la fiche d’identification des ONG (fiche contact), l’audit a porté sur les documents administratifs, la bonne gouvernance et la vie associative, le fonctionnement et les moyens de l’association, les aspects financiers, les actions phares pour les trois dernières années, la formation des membres, la communication, le partenariat, les aspects logistiques, les thématiques d’intervention pour 2014 et 2015 et les besoins en renforcement des capacités. Cet audit permettra entre autres de disposer d’une photographie des ONG nationales, de connaître leurs points forts et leurs points faibles et de dégager les besoins en renforcement des capacités. Il servira aussi d’outil de plaidoyer pour les ONG centrafricaines auprès des autorités politico-administratives, des agences des Nations-Unies et des autres partenaires du développement.

Lors de cette rencontre, un échange a eu lieu sur les modes de collaboration et les différentes manières de conduire le renforcement des capacités. Plusieurs rencontres ultérieures sont prévues pour s’orienter vers la rédaction d’une stratégie pour le renforcement des capacités et la mobilisation conjointe de ressources. Afin de les préparer, un comité consultatif a été constitué, avec des représentants de MDA et des ONG volontaires. Une conférence de restitution sera organisée courant Juin pour présenter à toutes les parties prenantes ce rapport. Les ONG présentes ont plaidé d’élargir l’audit aux associations en-dehors de Bangui tout en félicitant l’Union Africaine et Médecins d’Afrique pour cette initiative en phase avec les besoins spécifiques des ONG locales surtout dans le renforcement des capacités afin qu’elles puissent jouer pleinement leur rôle comme acteurs nationaux du développement du pays. Les ONG centrafricaines en jouant le jeu de l’audit institutionnel, organisationnel et fonctionnel veulent relever le défi de l’implication de la société civile dans le relèvement du pays. Elles espèrent toutes que leur appel sera entendu par les décideurs politiques et institutionnels.
République Centrafricaine - Atelier de renforcement des capacités des acteurs associatifs locaux, relais communautaires et leaders d’opinion de lutte contre les violences sexuelles
28.01.2015
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Dans le cadre du projet d’appui de l’Union Africaine à la prévention et à la réponse aux violences sexuelles en République Centrafricaine dans les zones de Bangui, Paoua et Kaga Bandoro, Médecins d’Afrique vient d’organiser un atelier de renforcement des capacités des ONG nationales engagées dans les projets de santé mentale, sensibilisation et prévention des violences sexuelles et basées sur le genre (VSBG). Ce projet financé par l’Union Africaine a eu les appuis de l’UNFPA et du Ministère de la santé qui a été associé dans la formation depuis la préparation (réunions pédagogiques) jusqu’à l’animation conjointe de l’atelier. Cette formation de deux jours, organisée du 25 au 26 janvier 2015 dans la salle de réunion du stade 20 000 places, était principalement dédiée aux ONG nationales en raison de leurs besoins spécifiques.

La formation était initialement prévue pour 65 personnes, ce sont finalement 85 relais communautaires qui ont été formés sur les fondamentaux : bases sur les VS et la santé mentale, Sensibilisation, Prévention et Communication pour le changement de comportement. Plus spécifiquement, cette formation a été déclinée en 4 modules : Spécificités du projet et comment présenter Médecins d’Afrique, les missions des relais communautaires, les notions de bases en santé mentale et violences sexuelles (Stress, Traumatisme, Violences Sexuelles, Santé mentale et maladie mentale, Santé mentale et violences sexuelles, Ressources culturelles et VS, Prévention sur les VS) et enfin un dernier module sur les techniques de communication sociale pour le changement de comportement, le reporting et le circuit de prise en charge des victimes.

Ces relais communautaires formés venaient de trois horizons : ceux désignés par les hôpitaux et centres de santé où le projet est implémenté, ceux des ONG locales (représentant 60% des relais formés) et les membres centrafricains de Médecins d’Afrique. Un livret de formation a été mis à la disposition des participants. Ils seront déployés dans tous les arrondissements de Bangui l’accompagnement des psychologues d’expérience qui assureront la supervision formative.

Les besoins en formation étant une demande récurrente lors de nombreux échanges avec les ONG locales, une réunion de concertation sur le renforcement des capacités des ONG locales est prévue au siège de l’Union Africaine à Bangui avec les responsables d’associations pour mieux saisir leurs attentes et dessiner les contours techniques et méthodologiques de ce besoin légitime de renforcement des capacités.